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Créé le : 27/01/2008 15:28
Modifié : 15/02/2008 20:39

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OPPORTUNITES DE PRODUCTION DE FILMS EN AFRIQUE

28/01/2008 10:26

OPPORTUNITES DE PRODUCTION DE FILMS EN AFRIQUE


 

 

AFRIQUE :  POTENTIALITES   et OPPORTUNITES  CINEMATOGRAPHIQUES                

 

L’EXEMPLE DE LA COTE D ’IVOIRE

 

 

 

 

 

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               

 

 

 

 

 

 

 

 

MISE AU POINT :

 

 

            Ceci est un document privé tel que voulu par son auteur (moi-même) afin de vous faciliter la compréhension d’un certain nombre de facteurs liés à l’environnement cinématographique africain en général et de la Côte d’ivoire en particulier. En outre, s’il est vrai que celui-ci n’a nullement la prétention de se présenter comme une étude scientifique menée sur le terrain et obéissant de ce fait à des exigences spécifiques, il n’en demeure pas moins que la rigueur et l’objectivité qui sous-tendent tout travail sérieux ont été scrupuleusement respectés.

            Enfin, et il est bon de le préciser par la même occasion, les informations réunies dans ce document ne sont ni plus ni moins que le regard peut-être un peu naïf mais surtout analytique d’un jeune cinéaste qui suit de très près l’actualité cinématographique d’ici et d’ailleurs afin de pouvoir toujours opérer le bon choix.    

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

INTRODUCTION :

 

 

            L’avantage que peut offrir un pays comme la Côte d’Ivoire en matière de productions cinématographiques est appréciable au double niveau de ses potentialités et des opportunités actuelles. 

 

 

 

 

I – LES POTENTIALITES       

 

 

            ¨ Rôle non négligeable dans une Afrique en phase d’union

 

 

            A l’instar des autres régions du globe, l’Afrique (continent de 53 Etats) travaille en ce moment même très activement à son union à la fois sociale, économique et politique. De ce fait, les premières institutions mises en place fonctionnent déjà de façon très dynamique, étant appelées à en générer d’autres. C’est dans cette perspective que des unions sectorielles ou partielles sont mises en place sous forme d’intégrations économiques sous-régionales. La CEDEAO pour ce qui est de l’Afrique de l’Ouest en est un exemple frappant. Réunissant une quinzaine de pays avec une population estimée à environ 200 millions d’habitants, essentiellement composée de francophones et anglophones, cette organisation sous-régionale abrite des pays comme la Côte d’Ivoire et le Nigeria qui jouent en quelque sorte un rôle de locomotive eu égard à leur économie relativement plus compétitive : la Côte d’Ivoire pour ce qui est de la zone francophone et le Nigeria pour la partie anglophone.  

 

            Ainsi, parce que fer de lance de l’économie de la partie francophone (UMOA) avec plus de 40% du PIB (chiffres publiés avant les malheureux événements socio-politiques qui ont fortement secoué le pays les deux dernières années) la Côte d’Ivoire abrite une population très variée avec plus de 26% d’étrangers sur un total d’environ 20 millions d’habitants, faisant ainsi d’elle le pays le plus hospitalier au monde. Etant en outre l’un des rares Etats laïcs d’une Afrique elle-même peuplée de plus de 750 millions d’habitants, la Côte d’Ivoire est dotée d’infrastructures modernes qui attirent chaque année de nombreux investisseurs, lui assurant ainsi un rôle assez prépondérant dans une Afrique Noire en pleines mutations, même s’il est vrai que dans le domaine de la culture en général et du cinéma en particulier, beaucoup de choses restent encore à faire.

 

 

            ¨ Le cinéma : un secteur d’avenir         

 

            Soulignons au passage que malgré tout l’engouement populaire suscité par les films étrangers, essentiellement des films américains, il n’existe pas encore à l’heure actuelle, ni pour la Côte d’Ivoire ni pour l’Afrique toute entière, une véritable industrie du cinéma capable à la fois de faire la fierté de ses fils et de s’exporter par la même occasion. La raison principale en est que les rares films réalisés jusqu’à présent ne présentent guère d’attrait car trop souvent prisonniers des nombreux tabous africains malheureusement entretenus par nos cinéastes eux-mêmes. Heureusement aujourd’hui, une nouvelle donne se met petit à petit en place pour donner au cinéma africain toutes ses lettres de noblesse. En effet, une nouvelle génération de cinéastes est en train de naître, brisant certaines barrières culturelles beaucoup trop pernicieuses de mon point de vue. Cependant, que peut réellement cette génération face au manque criard de structures de productions adéquates ? Dire que nos nombreuses populations majoritairement jeunes et vivant en grande partie dans les villes n’attendent plus que des initiatives courageuses pour prendre d’assaut les salles de cinéma.

 

 

            C’est bien là une situation qui laisse à un pays comme la Côte d’Ivoire (déjà plaque tournante de la musique africaine) une grande responsabilité du point de vue de l’émulation que celle-ci peut arriver à créer. Ce rôle est essentiellement dû à une population assez exceptionnelle, naturellement très ouverte sur l’extérieur. Toutes choses qui permettent aujourd’hui à la Côte d’Ivoire de disposer d’un immense grenier de talents, ainsi que l’a expressément reconnu la réalisatrice française ELIANE DE LATOUR à l’occasion de son expérience fort enrichissante à travers son film « BRONX-BARBES » (année 2000) tourné ici même à Abidjan, largement diffusé à travers le monde et retraçant le quotidien des jeunes désœuvrés des faubourgs des grandes mégalopoles africaines. (voir coupure de presse ci-jointe)         

 

            Ainsi donc, ce film qui ouvre une nouvelle page pour un cinéma africain plus moderne, reste pour nous autres à la fois une très grande référence et une source indéniable de fierté et d’espoir, car il s’est même payé le luxe de battre à ce jour sur le continent africain, le record d’audience du film TITANIC du célébrissime JAMES CAMERON et pourtant considéré par tous les spécialistes comme le plus grand film de tous les temps. D’ailleurs, aux dires de la réalisatrice elle-même (documentariste de métier) que j’ai pu agréablement rencontrer en personne, tous les partenaires à cet audacieux projet s’en seraient sortis entièrement satisfaits puisque les résultats financiers auraient dépassé toutes leurs espérances. Et si nous n’avons pu travailler ensemble elle et moi, c’est tout simplement parce qu’en dépit de ce succès exceptionnel, celle-ci reste très foncièrement documentariste et que ses projets immédiats s’orientent dans ce sens, même si elle entend un peu plus tard rééditer l’exploit.

 

            En tout état de cause, le commentaire qu’une telle expérience peut raisonnablement nous inspirer est qu’il y a aujourd’hui une vérité indéniable : elle est ceci que l’Afrique a aujourd’hui grand besoin d’un cinéma d’une autre envergure, un cinéma plus moderne qui fasse sa fierté. Lequel besoin est d’ailleurs largement ressenti chez beaucoup de jeunes que je prends plaisir à aborder dans la rue. Au passage, précisons que depuis peu et cela de plus en plus, le cinéma africain est davantage perçu comme celui de toutes les curiosités car l’on ignore totalement quel visage celui-ci pourra présenter dans un avenir plus ou moins proche eu égard à l’impact du développement accru des multimédias dans un contexte de mondialisation, de même que les nombreuses influences culturelles extérieures subies depuis plusieurs décennies par ce continent. En d’autres termes, sera-t-il le cinéma américain enclin au sensationnel ? Le cinéma européen un peu trop sobre et pudique sur les bords ? Ou alors le cinéma asiatique fait soit de fantastique soit de super cascades avec comme spécificité les arts martiaux ?

 

            Sans nullement présager dans l’absolu de ce à quoi ressemblera ce cinéma encore inconnu du grand public, je dirais pour ma part très humblement qu’il sera à la fois un peu de tout ça. Et nul doute que cela donnera un cocktail très explosif ! Et c’est justement à ce niveau qu’interviendra un facteur positif de taille : le cinéphile africain.

 

 

            ¨ Un public très friand de films à sensations

 

            Ce public est de plus en plus nombreux de nos jours dans tous les pays africains, avec pour prédilection les films hollywoodiens ou alors ceux qui s’en inspirent largement. C’est d’ailleurs l’une des raisons essentielles du succès de « BRONX-BARBES », l’un des rares films africains de ce genre à ce jour. Par ailleurs, au moment où je conçois le présent dossier (Janvier 2002), un film Sud Africain « Mr. Bones » réalisé par un certain GRAY HOFMEYR et produit par la société UNITED INTERNATIONAL PICTURES, vient de battre selon la chaîne de TV EURONEWS le record d’audience détenu jusqu’ici par le film planétaire « HARRY POTTER » lors des trois premières semaines d’exploitation.

 

            Quant aux salles de cinéma, un pays comme la Côte d’Ivoire en dispose énormément dans la quasi-totalité de ses villes, servant à la fois pour les manifestations culturelles compte tenu de l’inexistence d’une vraie industrie cinématographique locale. Ces salles sont d’ailleurs relayées par de nombreuses vidéothèques de même que ce que nous appelons ici les « vidéoclubs » qui ne sont en réalité que de petites salles de diffusion de films par magnétoscopes. Elles aussi très répandues, ces salles peuvent s’avérer au besoin très efficaces dans la visée d’un public plus large aux fins d’une véritable promotion des acteurs. Au passage, il est important de souligner que depuis quelques temps, certaines grosses productions américaines passent en simultané en France et en Côte d’Ivoire. C’est là un gage de succès et de sérieux dont peuvent légitimement se targuer les propriétaires des salles de cinéma d’ici.       

 

 

            ¨ L’avantage d’une économie intégrée 

 

            Aujourd’hui, il est peut-être indéniable que les pays africains longtemps absents sur l’échiquier économique mondial sont considérés par beaucoup d’occidentaux comme des pays à risques compte tenu du poids insoutenable de leurs dettes qui accentuent chaque jour un peu plus la pauvreté des populations. Cependant, se retrancher derrière une telle analyse relèverait de nos jours d’un pur simplisme. Tout simplement parce que cette Afrique des clichés historiques à fort relent de folklore a bien changé depuis, s’adaptant à toutes les nouvelles donnes politique, économique et sociale mondiales. Ainsi, côté finances, un grand nombre de ses Etats présentent un minimum de garanties financières et monétaires eu égard aux différentes intégrations régionale ou sous-régionales qui se mettent progressivement en place si celles-ci n’existent déjà. A titre d’exemple, un pays comme la Côte d’Ivoire adopte une monnaie commune avec d’autres pays d’une zone monétaire dite « Zone Franc CFA » réunissant une quinzaine de pays avec pour avantage d’avoir cette monnaie arrimée depuis janvier 2002 à l’ « Euro » qui est la monnaie de l’Europe unie. D’autres exemples existent bien sûr ailleurs sur le continent en attendant la mise en œuvre de la grande « Union Africaine » C’est le cas des pays du Maghreb (au Nord de l’Afrique) de même que la SADEC en Afrique australe avec comme leader l’Afrique du Sud qui du point de vue infrastructures, n’a rien à envier aux pays développés.

 

            Or comme nous le savons tous, la notion d’économies intégrées rime obligatoirement avec celle d’extension des marchés et donc d’accroissement des devises. C’est de ce fait les entreprises installées ou travaillant dans ces zones qui s'en portent du coup mieux avec les nombreuses opportunités d’affaires qui se créent.           

 

 

 

II – LES OPPORTUNITES ACTUELLES  

 

 

            Aujourd’hui en Afrique, les opportunités d’affaires sont de plus en plus nombreuses, variant d’un secteur d’activité à un autre. Le cinéma, puisque c’est de cela qu’il est question ici, n’échappe pas à cette donne. Et pour ce qui est de ce secteur non encore exploité mais ô combien porteur, j’en résumerai les opportunités actuelles en deux points essentiels : d’une part, les facilités de productions en terme de coût et d’autre part le vent de libéralisation du paysage de l’audiovisuel qui souffle progressivement sur tous les pays d’Afrique.

 

 

            ¨ Les facilités de productions cinématographiques

 

            On le sait tous, le cinéma est une affaire de gros sous, tant du point de vue de la production elle-même que de celui des recettes d’exploitation. Or il est un fait également connu de tous et qui a toujours préoccupé les producteurs de films : c’est la maximisation du profit. Pour cela il faut y mettre tous les moyens tant techniques, humains que financiers. Le problème majeur est qu’une grosse production (film à gros budget) ne génère pas forcément de grosses recettes. Si bien que les partenaires à un projet de film n’ont toujours qu’une seule préoccupation : minimiser le coût de production tout en optimisant les recettes d’exploitation du film. Malheureusement, ce n’est pas une équation toujours très facile à résoudre car en réalité, elle est mille fois plus complexe. Les meilleurs acteurs, réalisateurs et techniciens coûtent assez cher. Le scénario qui est en quelque sorte le squelette autour duquel se bâtit le film l’est également plus ou moins, même si celui-ci a l’avantage d’une certaine flexibilité. En effet et c’est souvent un terrible paradoxe, un scénariste de renom ne réussit pas à tous les coups le choix de ses thèmes de même que la relation parfaite d’une histoire dont il se sent pourtant maître. Si bien qu’en fin de compte, celui-ci peut très bien se planter sur un projet. En revanche, un scénariste en herbe peut très bien réussir une histoire à la fois originale, inédite, fabuleuse et donc digne d’intérêt tant pour les investisseurs que pour le public qui a toujours eu ce sacré pouvoir de décréter la sanction suprême.

 

            Par conséquent, c’est à niveau que des pays qui n’ont pas une réelle tradition de cinéma peuvent s’avérer assez efficaces dans la quête permanente de la minimisation des coûts de production des films, et cela que ce soit du point de vue des acteurs, des cascades, des réalisateurs, des scénaristes… en somme toutes les intelligences appelées à bosser sur un projet, sans forcément altérer la qualité du film et quoique certaines dépenses soient universelles parce que par nature incompressibles. Entre autres avantages offerts par l’Afrique à l’heure actuelle, il y a aussi le fait que le secteur étant encore informel, l’on peut agir à sa guise sur les délais de tournages dans le sens de leurs restrictions (horaires de travail encore très souples épargnant des contraintes d’heures supplémentaires avec les charges salariales subséquentes). L’Afrique est de ce point de vue prête à offrir aujourd’hui et pour longtemps encore à la fois ses talents et sa générosité car là où l’on investit des centaines de millions de dollars US pour produire un seul film, juste quelques millions de dollars ( 1 à 10 millions de dollars US) peuvent suffire en Afrique, si je ne m’abuse, pour réaliser de très grands films. Exemples tirés de « BRONX-BARBES » ( autour de 2,500,000 $ : deux millions cinq cent mille dollars, hormis publicité) et du non moins fabuleux « LUMUMBA » du réalisateur RAOUL PECK, même si pour ce qui est de ce dernier cas, je n’ai pas encore les chiffres exacts. Précisons au passage que le coût de production moyen d’un film en Afrique peut-être estimé, si l’on s’en tient aux modestes initiatives prises jusqu’à présent, à environ 1à 2 millions de dollars US, hormis publicité. De même, lorsqu’un film a connu un franc succès ici en Afrique, la curiosité suscitée ailleurs devient du coup si grande qu’une toute petite publicité complémentaire en Europe, Asie ou Amérique suffirait pour mobiliser les foules. Ce fut une fois encore le cas de « BRONX-BARBES ».  

 

 

            ¨ Du vent de libéralisation du secteur de l’audiovisuel soufflant sur toute l’Afrique

 

            Poussée par les bailleurs de fonds internationaux et les grands milieux d’affaires, l’Afrique s’est lancée depuis quelques années déjà dans un processus de libéralisation accrue touchant du coup tous les secteurs d’activités dont l’audiovisuel. Bien entendu, certains pays sont dans cette grande mouvance en avance sur d’autres. Toutefois, l’implication essentielle de cette reforme politico-économique est que de nombreuses chaînes de télévision privées se créent de plus en plus si celles-ci n’existent déjà. Et pour les patrons de ces chaînes, le plus grand souci est de trouver des programmes d’émissions, surtout de loisirs, à même d’animer constamment leurs temps d’antenne. Quand l’on connaît en outre la tendance globalement cinéphile des téléspectateurs africains et le manque de productions locales (inexistence totale de feuilletons, de séries TV, de téléfilms) de même que le coût généralement trop élevé des productions étrangères si celles-ci sont relativement récentes, on devine alors aisément l’accueil triomphal que les téléspectateurs africains peuvent réserver à des films tournés sur le plan local, avec des acteurs locaux, et donc nécessairement plus proches de nos réalités quotidiennes. Aujourd’hui, s’il y a un pays qui tient vraiment le haut du pavé en terme d’audimat, c’est bien le Brésil qui à travers ses films à l’eau de rose, a su se mettre en phase avec un public africain qui semble en raffoler. Tant et si  bien que tous les films brésiliens bénéficient d’emblée de préjugés favorables auprès des téléspectateurs ivoiriens.

 

            Un autre avantage non moins important que présente le paysage audiovisuel actuel de l’Afrique est la minimisation des coûts de publicité des films car le nombre limité de chaînes de télévision permet de toucher à la fois un très large public. Encore une fois, je voudrais insister pour dire que ce public est très friand de films à sensations, d’où le choix sans équivoque que j’ai décidé d’opérer en m’inspirant très largement des films hollywoodiens tout en me débarrassant du traditionnel folklore qui affuble tous les films africains réalisés jusqu’à ce jour. Après tout, n’est-ce pas pour la satisfaction d’un public plus large que nous avons choisi d’exercer ce métier ô combien difficile ? Alors, que nous coûterait vraiment de servir à ce public ce qu’il désire si farouchement ? D’ailleurs, on ne va jamais à la pêche avec les mets dont on raffole soit même mais plutôt avec les meilleurs appâts pour poissons.

 

 

 

CONCLUSION :

 

 

Pour clore cette analyse loin d’être exhaustive, je dirais tout simplement que le cinéma africain est aujourd’hui comme un vaste champ inexploré. Pour autant, ce ne sont pas les talents qui manquent tout comme partout ailleurs, mais plutôt des initiatives assez audacieuses dans un contexte économique difficile certes mais qui chaque jour, se détend un peu plus. C’est à mon sens la raison fondamentale qui sous-tend une certaine opinion très avertie avançant à tort ou à raison que l’avenir du cinéma mondial se trouve ici en Afrique car dernier à naître de tous les cinémas connus à ce jour. Et si je me permets de partager dans une certaine mesure cette opinion, ce n’est ni par patriotisme aveugle, ni chauvinisme béat, encore moins nationalisme de commande. C’est tout simplement parce que le cinéma africain est à l’image de l’Afrique elle-même, une Afrique à la traîne se cherchant sans cesse mais constituant par la même occasion toute une rivière de curiosités. En effet, l’on ignore encore totalement comment celle-ci se comportera dans les décennies et siècles à venir dans le concert des nations. Cependant, tout ce dont je suis certain et que je voudrais par la même occasion vous faire partager, c’est ma foi en une Afrique capable de s’afficher comme un véritable partenaire de développement. Alors, que ceux qui ont les moyens d’y faire du business n’hésitent plus. Après tout, l’heure de la Mondialisation a sonné !

NGOH RAYMOND KOUAKOU

Cinéaste (Scénarsite & Réalisateur)

ABIDJAN (République de COTE D'IVOIRE)

AFRIQUE DE L'OUEST

 

 

 






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